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"Monsieur Motte a bien voulu me promettre..."

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Lettre autographe signée dans laquelle Delacroix réclame la fin du paiement des lithographies qu’il a effectuées pour l’éditeur Charles Motte. Ce dernier lui avait en effet commandé la réalisation d’une série sur le Faust de Goethe, initialement pour composer un recueil indépendant. Delacroix composa 17 lithographies, ainsi qu’un portrait de Goethe, qui furent finalement utilisés par son éditeur pour illustrer la première traduction française du Faust par Albert Stapfer, en 1827. Le peintre reprocha plus tard à Charles Motte cette initiative, attribuant à la coprésence du texte de Stapfer la mauvaise réception de ses lithographies – quand c’est plutôt le caractère novateur des illustrations qui explique le mauvais accueil qui leur a d’abord été réservé. Au delà des questions financières, le peintre a témoigné un grand intérêt pour le Faust de Goethe, notamment à la découverte en 1821 des illustrations de Moritz von Retzsch. La série lithographique composée pour Charles Motte lui a été inspirée par une adaptation musicale de la pièce, à laquelle il avait assisté à Londres en 1825.
Auteur: Delacroix, Eugène
Titre: "Monsieur Motte a bien voulu me promettre..."
Langue: French
Nombre de scans: 3
Type: Manuscript
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Document
  • Auteur(s)Delacroix, Eugène
  • Auteur Années1798-1863
  • Titre"Monsieur Motte a bien voulu me promettre..."
  • DestinataireMotte, Charles (1785-1836)
  • Date et lieu de création[Décembre 1827] ; [Paris]
  • Langue(s)fre
Publication, distribution
  • Contexte-intertexteCette lettre peut être rapportée à :
    - Delacroix, Eugène, [lettre à M. Ph. Burty, 1 mars 1862], ed. in Lettres de Eugène Delacroix, 1815 à 1863’, ed. Philippe Burty, Paris, 1878, p. 351 : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k205063z/f390.item.r=1862%20faust (GALLICA) ;
    - Journal d’Eugène Delacroix’ [vendredi 20 février 1824], vol. I, ed. Paul Flat, Paris, 1893, p. 63 : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9741753g.r=Journal%20Delacroix?rk=85837;2 (GALLICA) ;
    - Delacroix, Eugène, [lettre à M. Motte, décembre 1827], ed. in Correspondance, ed. André Joubin, vol. I (1804-1837), Paris, 1936, pp. 208–209.
    - Delacroix, Eugène, [lettre à M. Ph. Burty, 1 mars 1862], ed. in Correspondance, ed. André Joubin, vol. IV (1858-1863), Paris, 1938, p. 303.
    - Journal d’Eugène Delacroix, [vendredi 20 février 1824], vol. I, ed. Michèle Hannoosh, Paris, 2009, pp. 120–121.
    - Journal d’Eugène Delacroix, [Notes sur Faust], vol. II, ed. Michèle Hannoosh, Paris, 2009, pp. 1457–1467.
Edition
Description matérielle
  • TypeManuscript
  • CollationFeuillet simple de papier, pas d’adresse ni de sceau. Une seule page de texte manuscrit avec quelques ratures, écrit sur le verso d’un prospectus publicitaire pour l’Institution des Demoiselles, dirigée par Mlle. Guinand, Rue des Fossés St. Victor N°27 à Paris. Le feuillet a été collé par son côté gauche sur la page de garde de l’ouvrage suivant : Faust, tragédie de Mr. de Goethe, traduite en Français par M. Albert Stapfer, ornée d'un portrait de l'auteur et de dix-sept dessins composés d'après les principales scènes de l'ouvrage et exécutés sur pierre par M. Eugène Delacroix, Paris, Charles Motte et Sautelet, 1828. L’exemplaire de la fondation Martin Bodmer contient par ailleurs, en plus des lithographies, quatre dessins originaux interfoliés.
Remarques
  • RésuméLettre autographe signée dans laquelle Delacroix réclame la fin du paiement des lithographies qu’il a effectuées pour l’éditeur Charles Motte. Ce dernier lui avait en effet commandé la réalisation d’une série sur le Faust de Goethe, initialement pour composer un recueil indépendant. Delacroix composa 17 lithographies, ainsi qu’un portrait de Goethe, qui furent finalement utilisés par son éditeur pour illustrer la première traduction française du Faust par Albert Stapfer, en 1827. Le peintre reprocha plus tard à Charles Motte cette initiative, attribuant à la coprésence du texte de Stapfer la mauvaise réception de ses lithographies – quand c’est plutôt le caractère novateur des illustrations qui explique le mauvais accueil qui leur a d’abord été réservé. Au delà des questions financières, le peintre a témoigné un grand intérêt pour le Faust de Goethe, notamment à la découverte en 1821 des illustrations de Moritz von Retzsch. La série lithographique composée pour Charles Motte lui a été inspirée par une adaptation musicale de la pièce, à laquelle il avait assisté à Londres en 1825.
  • AnnotationNotice réalisée par Nils Couturier
  • Bibliographie- Lettres de Eugène Delacroix, 1815 à 1863, ed. Philippe Burty, (Paris, 1878), pp. 103–4 : ARCHIVES.ORG et GALLICA
    - Catalogue de lithographies et eaux-fortes modernes, œuvres de Bracquemond, Decamps, Delacroix, S. Haden, Meissonier, etc. composant la Collection de M. Ph. Burty, (Paris, 1891), pp. 21–22 : GALLICA
    - Delacroix, Eugène, Correspondance, vol. I, ed. André Joubin (Paris, 1935), pp. 208–209.
    - Spiegel der Welt, Handschriften und Bücher aus drei Jahrtausenden, Eine Ausstellung der Fondation Martin Bodmer Cologny in Verbindung mit dem Schiller-Nationalmuseum Marbach und der Stiftung Museum Bärengasse Zürich, vol I., (Zürich, 2000), pp. 357–361.
    - Ducimetière, Nicolas, "Eugène Delacroix illustrations pour le ‘Faust’ de Goethe", in Le lecteur à l’œuvre (Genève, 2013), pp. 127–131.
Identification
  • ConstellationManuscrits Autographes
  • PID1537
  • Cotems. Bodmer D-9.1*
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